JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE, MIEUX CONAITRE LA MALADIE

JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE, MIEUX CONAITRE LA MALADIE

Le monde entier va en guerre contre la tuberculose demain 24 mars, c’est une journée consacrée à la lutte contre cette maladie par les Nations Unies. C’est une occasion pour faire mieux connaitre les conséquences sanitaires sociales et économiques de la tuberculose. Cette journée offre également l’occasion pour mobiliser les efforts pour mettre fin à cette maladie. La célébration cette année tourne autour du thème « Oui nous pouvons mettre fin à la tuberculose ! »

La communauté internationale met l’accès pour la célébration de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose cette année sur la volonté des dirigeants du monde entier à mener un combat contre cette maladie. Le thème de la célébration, « Oui nous pouvons mettre fin à la tuberculose » vise à susciter l’espoir et à favoriser une mobilisation générale dans la lutte. La tuberculose est due à une bactérie appelée Mycobacterium tuberculosis qui touche le plus souvent les poumons. Elle reste une maladie infectieuse de première importance au niveau mondiale selon l’Organisation Mondiale de la Santé. La tuberculose est une maladie contagieuse, due au bacille de Koch. Cet agent infectieux est transmis par voie aérienne, via des gouttelettes contenant les bactéries et expectorées par la toux des malades. L’inhalation d’un petit nombre de gouttelettes contaminées suffit à infecter un individu. Une personne tuberculeuse non traitée peut infecter de 5 à 15 personnes en moyenne chaque année. Des conditions sanitaires et sociales précaires sont souvent associées à la dissémination de la maladie. Le développement actif de la maladie parmi les personnes infectées par le bacille de Koch dépend de nombreux facteurs comme des facteurs génétiques, immunologiques, nutritionnels, et sociaux. Le danger que chez certaines personnes, le bacille peut rester dans l’organisme à l’état dormant pendant des années. Le virus VIH et le bacille de Koch forment une association dangereuse, car les déficiences du système entrainées par une infection avec VIH aident la progression de la tuberculose. En l’absence de traitement, la tuberculose est mortelle chez la quasi-totalité des personnes atteintes du SIDA.

Après la pénétration du bacille de Koch dans l’organisme, la période d’incubation où il n’y a pas de symptômes, est de 1 à 3 mois. Après l’incubation, la primo-infection tuberculeuse passe le plus souvent inaperçue ou se manifeste parfois par un peu de fièvre et une fatigue passagère. Ensuite, le bacille de Koch est présent dans l’organisme pendant plusieurs mois, voire plusieurs années sans manifestation. C’est la tuberculose latente où il n’y a pas de symptômes. Puis, si le bacille se multiplie, la tuberculose se déclare. En ce moment différents symptômes apparaissent alors plus ou moins associés entre eux. Une fièvre traînante, avec souvent des sueurs nocturnes, une toux chronique avec des crachats épais, comportant parfois quelques filets de sang. On note également chez le patient un essoufflement, des douleurs dans la poitrine, un état de fatigue, une perte d’appétit et un amaigrissement. La tuberculose fait plus que 10 millions de cas et entraine 1,4 millions décès chaque année, ce qui fait d’elle une urgence sanitaire selon l’OMS. Toute fois des progrès en matière de la lutte contre la tuberculose sont notés. L’OMS estime qu’entre 2000 et 2019, 63 millions de vie ont été sauvées grâce au diagnostic et traitement. Mais avec l’avènement de la pandémie à la covid-19 et les nombreuses perturbations constatées dans les centres de dépistages et traitements, les experts en santé estiment que ces efforts peuvent être stoppés. La tuberculose est l’une des 10 premières causes de mortalité dans le monde et plus de 95 % des décès dus à cette maladie surviennent dans les pays en développement. Au Togo beaucoup d’efforts sont faits pour éliminer la tuberculose selon Docteur Fall Mohamed Dogo, Coordonnateur du programme national de lutte contre la tuberculose. « Chaque année nous dépistons autour de 2.500 à 3.000 cas et sur ce chiffre nous en perdons au moins 8% de nos concitoyens. Il y a un programme de lutte qui s’est fixé comme objectif de faire en sorte que la tuberculose ne soit plus un poids pour la population. Le gouvernement a rendu gratuit le diagnostic de même que les médicaments. Lorsqu’un citoyen sent qu’il a des signes de tuberculose il peut se rendre dans un centre de santé et se faire dépister, s’il est déclaré positif, il est pris en charge gratuitement », a rassuré Dr Dogo. S’il y a longtemps la tuberculose était difficilement guérissable, aujourd’hui une association d’antibiotiques et chimio thérapeutiques est utilisée pour traiter les tuberculeux. Le traitement doit être suivi au minimum 6 mois parce qu’un traitement incomplet ou mal suivi est souvent responsable de l’apparition de tuberculoses résistantes aux antibiotiques qui sont ensuite transmises dans la communauté.  Le vaccin B.C.G est le seul licencié actuellement pour vacciner contre la tuberculose. Mais ce vaccin est partiellement efficace. C’est vrai il est très utile pour prévenir les formes graves de la maladie chez les jeunes enfants. Mais il protège peu contre les cas de tuberculoses pulmonaires chez les adolescents et adultes. Il ne permet donc pas d’empêcher la transmission de la maladie et d’enrayer l’épidémie mondiale.

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